GUINEE-CONAKRY
Au terme de deux mois de crise et plus de 110 morts en Guinée, la communauté internationale exprime ses « inquiétudes ».
Photo : Janvier 2007. Excédé par la misère, le peuple guinéen entame une grève générale.
En deux ans, le prix du riz a triplé. L’inflation galopante aggrave la misère des guinéens, alors que les ressources du pays continuent d’être extraites par des exploitants étrangers. Jacques Chirac déclare, lors du dernier sommet France-Afrique, que les ressources ne doivent « ni être pillées, ni bradées ». A l’heure où le président Lansana Conté donne l’ordre de tirer sur des manifestants qui demandent le changement, fait arrêter et torturer des journalistes, la CEE dénonce la « répression des droits et libertés individuelles ».
De plus en plus, les Etats africains refusent l’intervention d’une communauté internationale dont la crédibilité des institutions (ONU, CPI, CEE) a été entachée dans la gestion des derniers grands conflits.
Aujourd’hui c’est vers Blaise Compaoré, de la CEDEAO (1) que tous les regards se tournent. Ce dernier a déjà fait ses preuves dans le dénouement de nombreux conflits de la sous-région et doit rendre ses conclusions sur la visite exploratoire effectuée en Guinée ce 22 février dernier.
Blaise Compaoré, président en exercice de la CEDEAO
En savoir plus :
> rfi.fr
> guineewews.org
> radio-kankan.com
(1) – Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest